Glossaire

Abhyasa : effort assidu pour avancer dans un yoga, synonume de Sadhana

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Ahimsa : non-violence. Qualité de faire aucun mal en pensée, parole ou action. Amour intense et désintéressé pour toutes les créatures.

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Alasya : mollesse, paresse, l'un des obstacles au yoga.

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Anatman : absence d'existence propre. On considère deux formes d'"inexistence" : l'inexistence de l'individu et l'inexistence des phénomènes. Il s'agit de reconnaître que les phénomènes apparaissent, tout en étant dénués d'existence autonome et permanente. Contraire : atman

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Atman : existence propre, litt. "soi", désigne la perception erronée, selon le bouddhisme, et fait
référence, d'une part, au fait de percevoir toutes les entités personnelles, les individus et tous les êtres sensibles, comme étant dotées d'une existence indépendante et intrinsèque, et, d'autre part, au fait d'appréhender également le monde des phénomènes comme autant d'entités autonomes et permanentes.  Contraire : anatman

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Bonheur : le concept bouddhiste se réfère non pas à une succession de sensations plaisantes, mais à une manière d'être qui se construit en cultivant des qualités humaines fondamentales, telles que la bienveillance, la paix et la liberté intérieure, la force d'âme et la sagesse. On pourrait encore le définir comme un état d'esprit sain et optimal qui perdure au travers des aléas de l'existence.

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Cinq sagesses primordiales : du miroir qui correspond à la nature ultime et purifiée de la colère, de l'égalité qui correspond à la nature ultime et purifiée de l'orgueil ; la sagesse du parfait discernement qui correspond à la nature ultime et purifiée de la désir-attachement ; la sagesse toute accomplissante qui correspond à la nature ultime et purifiée de la jalousie ; la sagesse de la dimension absolue qui correspond à la nature ultime et purifiée de l'ignorance.

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Compassion : "Seigneur du Cœur". Le désir et la détermination de remédier à la souffrance d'autrui (avec sagesse et discernement). La compassion est un aspect de l'amour altruiste (le souhait que les êtres trouvent le bonheur et les causes du bonheur) qui se manifeste lorsque l'on est confronté à la souffrance des autres. L'empathie émotionnelle est tournée vers soi dans la mesure où il y a une fort résonance affective en soi-même. Cette empathie mène vers une détresse empathique et le burnout. L'amour altruiste et la compassions, états mentaux constructifs tournés vers l'autre, constituent des antidotes à la détresse empathique.

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Entraînement de l'esprit : apprentissage qui vise à renverser l'habitude de ne considérer que son intérêt personnel pour accorder la plus grande importance au bienêtre et au bonheur des autres.

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Équanimité : égalité d'âme, d'humeur et de sérénité face aux aléas de l'existence, aux circonstances bonnes ou mauvaises, selon le bouddhisme cette qualité se réfère aussi à un état méditatif au sein duquel le sentiment de dualité entre soi et le monde, le sujet et l'objet, s'apaise lorsque l'esprit repose dans son état naturel; libre de fabrications mentales. 

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Esprit d'Éveil : voeu ou la détermination d'atteindre l'Éveil parfait pourle bien de tous les êtres, associé àla mise en oeuvre concrète de l'amour, de la compassion et des six vertus transcendantes (générosité, discipline, patience, diligence, concentration et sagesse, qui permettent d'atteindre ce but. 

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Ferveur, ou dévotion : le respect et l'admiration des qualités spirituelles et humaines du Bouddha, d'un bodhisattva ou d'un maître spirituel, associés à l'ardent désir de les actualiser soi-même pour le bien d'autrui.

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Huit préoccupations mondaines : le gain et la perte, le plaisir et la souffrance, le renom et l'infamie, la louange et la critique.

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Ignorance : dans le bouddhisme, l'ignorance n'est pas tant un manque d'information qu'une méprise. Elle fait référence à la compréhension erronée ou l'incapacité de reconnaître la nature véritable des choses, comme d'attribuer une existence réelle et ultime à l'individu et aux phénomènes. L'ignorance comprend : 1) l'ignorance fondamentale, qui est le non-reconnaissance de la nature de la conscience primordiale et la vacuité des phénomènes; 2) un état mental obscurci, qui consiste essentiellement en un manque de discernement quant à ce qu'il convient d'accomplir et de rejeter pour se libérer du samsara ; 3) le doute, portant notamment sur la loi de causalité karmique et l'existence des vies passées et futures ; 4) les vues erronées, qui consistent à croire que les agrégats forment le soi individuel, et que les phénomènes existent en soi et par soi.

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Impartialité : le souhait que tous les êtres soient délivrés de la souffrance et de ses causes doit concerner tous les vivants sans exception et ne pas dépendre de nos préférences ou de la façon dont les autres nous traitent. L'impartialité est pareille au soleil qui brille de façon égale sur tous. Lorsque la compassion se porte sur une personne malfaisante, elle ne consiste pas à tolérer, encore moins à encourager par l'inaction ses actes nuisibles, mais de comprendre qu'il est possible d'éradiquer leurs causes.

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Karma: "action". Désigne les lois de la causalité karmique, l'acte et son effet, le principe de causalité selon lequel chaque acte physique, verbal ou mental laisse une empreinte dans le continuum de la conscience jusqu'à ce que, au contact de circonstances et de conditions particulières, cette empreinte "mûrisse" et se traduise par une expérience heureuse ou malheureuse selon la qualité de l'acte initial. Le karma obéit à deux lois essentielles : 1) On ne subit jamais les conséquences d'un acte que l'on n'a pas accompli ; 2) le pouvoir d'un acte ne s'épuise pas tant qu'il n'a pas produit tous ses effets, à moins qu'il ne soit neutralisé par l'antidote approprié. Ainsi, tous ce que l'on vit à présent est l'effet d'actes antérieurs (incluant les actes commis dans des existences passées) et tous les actes présents sont les graines des situations à venir.

Karma positif : dispositions d'esprit vertueuses, telles que l'amour, la compassion, la bienveillance, l'altruisme, les désirs modestes et le contentement.

Karma négatif : disposition d'esprit non vertueuses, c'est-à-dire des attitudes égotiques avec leurs six principales passions : la colère, l'avidité, la stupidité, le désir-attachement, la jalousie et l'orgueil.

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Moi (le) : désigne l'individu qui se perçoit comme étant le "propriétaire" présumé de ses agrégats (assemblage hétérogène de substances ou d'éléments qui adhèrent solidement entre eux), de son corps et de son esprit. Ce terme désigne également le sentiment inné du moi, le soi individuel.

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Nadhi : canaux énergétiques dont la fonction est de faire circuler le prana, l’énergie vitale à travers les 7 chakras principaux. Les trois principaux nadis sont nommés Ida, Pingala et Susumna.

Ida est le canal de gauche représentant l’énergie lunaire.

Pingala est le canal de droite représentant l’énergie solaire.

Susumna est le canal central. Comme les autres canaux, il démarre à la base de la colonne vertébrale pour terminer au niveau de sahasrara chakra au sommet du crâne.

Le Yoga permet d’équilibrer ces canaux et favorise la montée de la Kundalini  permettant d’atteindre l’éveil. La Kundalini représente une force puissante logée dans le chakra de base et pouvant se libérer  en parcourant les nadis afin d’harmoniser les chakras.

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Présence éveillée : un état méditatif de conscience pure dans lequel l'esprit est vaste et clair comme le ciel, sans être peuplé de constructions mentales et de pensées discursives. L'esprit n'est concentré sur rien de particulier tout en étant parfaitement lucide et présent. Dans cet état, le contemplatif ne fait aucune tentative pour bloquer ou empêcher les pensées de se manifester, mais il ne les poursuit pas non plus. De ce fait, les pensées traversent le champ de la conscience comme un oiseau vole dans le ciel sans laisser de traces.

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Prana : énergie universelle. Se divise en 5 sortes déclinaisons d'énergies, vayus, en entrant dans le corps énergétique, pranamayakosha. Les vayus circulent à travers les nadhis (méridiens). Les vayus gouvernent les fonctions vitales.

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​Quatre nobles vérités : décrivent la souffrance, sa nature, ses causes, les moyens d'en guérir et le chemin qui mène concrètement à son extinction (le noble sentier octuple).

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Samsara : le "cercle des existences", la succession des naissances et des morts dans laquelle tous les êtres souffrent tant que leur esprit est asservi par les trois poisons du désir, de la colère et de l'ignorance, passant sans contrôle d'une existence à l'autre. 

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Soi : la croyance en la réalité d'un soi constitue la base de la croyance à l'existence réelle de toute chose. Cette croyance, appelée "ignorance", est la cause même de la souffrance à l'œuvre dans le samsara. Voir Atman.

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Vacuité : absence d'existence propre de l'individu et des phénomènes. La vacuité n'est pas le néant, mais définit la nature même des phénomènes, qui se déploient à l'infini tout en étant dénués d'existence autonome et intrinsèque.

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Vayus :
- Apana : énergie avec une mouvement descendant et vers l'extérieur. Circule dans muladhara chakra. Côlon, bas-ventre, zones basses du corps. Régit les fonctions d'expulsion/élimination (accouchement, éjaculation, menstrues, selles, urine, gaz et reproduction. 

- Vyana : l'énergie qui se répand. Circule dans svadhistana chakra. Nourrit tout le corps et gouverne la circulation des liquides.

- Samana : digestion et assimilation des aliments, des émotions, des évènements de la vie. Se situe dans manipura chakra.

- Prana : énergie qui va vers l'intérieur. Régit la réception d'énergie, nourriture, air et impressions sensorielles. Se situe dans anahata chakra.

- Udana : l'énergie qui monte. Se situe dans vishuddha chakra. Croissance physique, station debout, parole, expression. 

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